(Més)aventures

Vendredi matin, c'est le jour du grand départ. Couchée à 1h pour remplir ma voiture et faire le ménage, je me lève à 7 pour finir le ménage et dire au-revoir à Trébeurden. La fin du ménage m'a pris un peu de temps, puis, un peu affamée (j'ai plus rien à manger et de toutes façons j'ai emballé la vaisselle) je sors direction la boulangerie avec mon appareil photo. Objectif: aller manger du pain chaud sur la plage et faire des photos souvenirs avant de partir. 3mn plus tard je me dis "zut, j'ai pas fermé la voiture, y a quand même tout mon appart dedans", demi-tour, un tour de clé, demi-tour again, en courant cette fois. J'arrive devant la boulangerie: fermée ! Elle m'avait déjà fait le même coup hier soir quand après mon état des lieux, un peu affamée vu que j'avais pas eu le temps de bouffer à midi et qu'il n'y avait déjà plus rien chez moi, j'avais décidé de m'acheter du pain. Mais si j'avais pris le temps de lire la vitrine j'aurais vu qu'elle était fermée pour congés pendant encore 10 jours...

Je descend donc à la plage à jeûn, fais des photos pendant 3 quarts d'heure puis rentre à la maison. Avant de partir je décide de mettre un peu de liquide de refroidissement dans la voiture pour la route. J'ai justement un bidon et demi dans le coffre, achetés au garage la semaine dernière en prévision du voyage. En fait j'en avais acheté 2 bidons, mais l'autre moitié a fini renversée sur le siège arrière, le bouchon était mal fermé.... C'était presque une chance d'ailleurs ^^ Je vide donc le demi bidon restant dans le réservoir à liquide de la Panda, et m'étonne de ne toujours pas le voir déborder... J'appelle Benoit à tout hasard, mais il ne répond pas... Bon, ça doit être normal, et puis il est temps d'y aller, donc go direction Lannion.

Première étape, le CE pour récupérer enfin mes chèques vacances. Commandés en juillet, supposés arriver chez moi en août, j'ai dû envoyer 5 ou 6 mails en septembre pour savoir pourquoi je n'avais rien reçu. D'abord c'était l'adresse du CE local, qui m'a redirigée sur le CE national. Ensuite c'était le CE national, mais je ne recevais qu'une réponse automatique, en substance "la réponse à votre question (idiote) est sûrement dans la FAQ, allez plutôt sur le site web au lieu de nous emmerder...". Mail automatique dans lequel je n'ai pas vu tout de suite la ligne en petit disant "attention l'adresse mail du CE change, utilisez maintenant l'adresse suivante...". Quand je remarque ça quelques jours plus tard je refais un mail à la bonne adresse mais on est déjà en octobre. On me répond que "nous avons eu un problème avec cette commande" (j'avais remarqué) "mais nous faisons tout pour y remédier" (ah). Quelques jours sans nouvelles plus tard, et espérant quand même recevoir les chèques avant de partir, je les relance, et on me répond qu'on me les livrera jeudi (veille du départ) au CE de Lannion. Sauf que jeudi midi, après un sprint vers le CE (toujours deux articles sur le feu pour AAMAS), on me répond que non non, mes chèques ne sont pas arrivés. Bon, retour en sprint, au moins ça m'aura défoulée avant de me remettre à bosser (pas de pause au programme). J'envoie quand même un mail au CE national pour leur dire que je suis passée au CE comme ils me l'avaient dit mais que point de chèques vacances pour moi. Et ils me répondent "si si, vos chèques étaient là mais la personne n'était pas au courant, vous pouvez y retourner". Ha ha, très drôle, et de toutes façons c'est fermé l'après-midi. Mais comme je vois la personne du CE le soir même pour mon état des lieux je me dis qu'elle va peut-être m'apporter mes chèques vacances, mais non. Elle n'est pas habilitée à les transporter, comme ça a valeur d'argent il faut être transporteur de fonds... Très drôle... Voilà comment je me retrouve à retourner au CE vendredi matin 9h. Enfin du coup j'en profite pour rendre mes clés, et cette fois je récupère mes chèques.

Deuxième étape, le Leclerc, pour acheter de quoi offrir un pot de départ aux rares collègues qui n'ont pas encore été virés ou redéployés dans d'autres services. A ce moment là je n'ai toujours pas eu le temps de prendre de petit déj'. Retour à FT, je rameute les collègues et vais rendre mes badges à la personne qui s'en occupe. Evidemment cette personne est absente juste aujourd'hui, donc je laisse les badges à l'accueil.

Pendant le pot, qui commence à l'heure à laquelle j'espérais partir, Benoit me rappelle (à propos du liquide de refroidissement de tout à l'heure, vous vous rappelez ?). Et là, c'est le drame. Et comme j'aime bien mettre du suspense... A SUIVRE ! :-p